S’entrainer malgré le manque de temps

Entre les activités professionnelles et la vie familiale, il n’est pas toujours facile de trouver le temps nécessaire pour s’entrainer. Doit-on pour autant renoncer à ses ambitions ? Certainement pas ! Il est tout à fait possible de progresser en s’entrainant deux à trois fois par semaine.

Dans ces conditions, la planification d’objectifs est primordiale. Pas question d’en choisir plus de deux, les autres épreuves de a saison servant alors de session d’entraînement. Par ailleurs, il conviendra de remplacer le volume par l’intensité. On se basera donc sur un entraînement en surcompensation. Attention toutefois de ne pas pousser l’organisme dans ses derniers retranchements. Cela aurait alors pour conséquence de l’épuiser sans qu’il puisse récupérer convenablement. Les effets néfastes seront alors supérieurs aux points positifs avec des risques de blessures accrus. Une session d’entrainement suffisamment stressante pour l’organisme se traduira par une certaine lassitude appelant une phase de récupération.

Ne pas hésiter à pratiquer d’autres activités sportives

Reste à savoir comment planifier un entrainement efficace lorsque l’on ne peut s’entrainer que deux à trois fois par semaine ? Il faut faire preuve d’imagination et ne pas hésiter à pratiquer une activité physique autre que le VTT. Cela passera en premier lieu par une réorganisation de sa vie quotidienne en délaissant la voiture au profit de déplacements lents, mais actifs. Emmener les enfants à l’écoles à pied, aller au bureau à vélo, monter les escalier plutôt de de prendre l’ascenseur… Tout cela contribue à améliorer la condition physique. Ainsi, si les sessions d’entrainement ont lieu le mercredi et le samedi, il est possible d’inclure une session de course à pied, de natation ou de Roller à l’heure du repas. Moins contraignantes en terme de temps (pas besoin de partir en forêt), ces activités permettront de sollicité une fois de plus l’organisme tout en faisant travailler des muscles différents à ceux du VTT (haut du corps). Bien que relativement courtes, ces sorties, d’une durée comprise entre 45 minutes et une heure, auront un caractère intensif, le rythme cardiaque s’élevant plus rapidement qu’à vélo. On peut également recourir au Home trainer. Peu consommatrice de temps (chez soi le soir ou le matin pendant une heure), ces séances peuvent s’effectuer, en court de préparation, en interval training afin de travailler la puissance aérobie.

Du vélo à l’heure des repas

Si seul le vélo trouve grâce à vos yeux, il est également possible de consacrer l’heure de pause de midi au vélo, le tout sans sauter de repas. C’est Jean-Paul Stéphan qui décrit l’idée dans son livre «VTT, rouler plus vite». Le principe est simple : 10 minutes pour se mettre en tenue tout en mangeant un fruit ; 40 minutes de vélo pendant lesquelles ont avalera une barre énergétique ou un morceau de pain en roulant ; à l’arrivée, un morceau de fromage ou une tranche de jambon… Et vous avez un repas équilibré et un effort bref mais intense qui provoque une élévation du métabolisme qui perdure 1 heure après l’effort. Bien sûr, ces séances étant relativement courte, elles ne favorisent pas le travail en endurance. C’est pourquoi elles devront se faire en intensité en alternant les accélérations et les phases de récupération. En réalisant ce type d’activité 5 fois par semaine, on atteint les 3 h 20 de vélo ! Et avec le passage des trottoirs on peut même améliorer sa technique de pilotage… Enfin, lors des sorties sur le terrain (le mercredi ou le dimanche par exemple), vous pourrez vous consacrez à l’endurance et avoir ainsi bonne conscience. Car on le sait bien, tous les cyclistes imaginent toujours que seul le temps passer en selle leur permettre d’être performant !