Tous les adeptes des épreuves marathon le savent… Les troubles digestifs sont terriblement handicapants. Ils sont souvent à l’origine de contre-performances, voire même d’abandon. Explications.
Des règles simples
De même l’ingestion de boissons trop sucrées ou trop froides aura des répercussions sur la digestion. Pour éviter ce genre de désagrément, il convient de respecter quelques règles, à commencer par un bon échauffement afin d’habituer progressivement l’organisme à l’effort. Ensuite, il conviendra d’entamer sa recharge glucidique suffisamment tôt dans la semaine précédent l’effort afin de pouvoir prendre un dernier repas qui ne soit pas trop riche en glucides. 72 heures de régime hyperglucidique permettent d’atteindre un taux maximal de glycogène. Durant l’effort, on pensera à s’hydrater régulièrement à l’aide de boissons énergétiques dont la température sera comprise entre 10 et 15°. Si l’épreuve doit durer, la prise de gels accompagnée d’eau permettra de refaire le plein d’énergie sans surcharger le tube digestif…
Gare la noyade interne !
Boire durant un effort, c’est indispensable ! Encore faut-il ne pas boire n’importe quoi. Ainsi, lors d’efforts longue durée par temps chaud, il est indispensable de boire des boissons contenant des sels minéraux. En effet, ces derniers sont fortement évacués de l’organisme par le biais de la sudation. Or, il convient de garder à l’esprit que nos cellules baignent dans un environnement salé. Si on ne compense pas ces pertes, l’eau pure que nous continuons à boire n’est plus correctement assimilée par l’organisme. Elle s’engouffre alors dans les cellules du corps et tout particulièrement dans les neurones, provoquant un œdème cérébral. C’est la noyade interne ! Le sportif est victime d’une intoxication à l’eau. Il a des nausées, il est désorienté et se sent de plus en plus fatigué, il souffre de contractions musculaires, voire de convulsions. Il peut alors sombrer dans le coma. Pour ne pas en arriver là, il est recommandé de choisir des boissons de l’effort du commerce.
