Rapide, amusant à piloter, presque confortable, le HardRock reste dans la lignée de ce VTT de légende.
Si l’on se penche d’un peu plus près au niveau de l’équipement, on se dit que le pédalier Suntour est d’un autre monde, que la fourche risque de nous valoir quelques frayeurs, et si les 24 vitesses ont été longtemps suffisantes, l’étagement laisse à désirer. L’assise est plus sportive que sur le Giant, on se sent prêt à envoyer, d’autant plus que le cadre est bien vivant. Sur le plat, il dépote sérieusement. Un coup de jarret suffit à gagner quelques kilomètres heures. En cote, si la position en appui sur le guidon permet de garder la roue avant collée au sol. Il ne faut pas hésiter à se mettre en danseuse pour relancer : la motricité n’en pâtira pas et le HardRock bondira. Etonnant de la part d’un VTT à ce prix !
Rapide et amusant, le Hardrock Sport est presque confortable
Attention toutefois à l’étagement des vitesses qui donne un très mauvais alignement de la chaîne. La qualité des tubes permet de bien filtrer les vibrations, mais aussi les chocs plus importants, rendant relativement confortable les sorties sur des terrains secs et cassant. En fait, il n’est pas si hard que ça ! Tant mieux pour le randonneur qui n’a pas envie de jeter son rigide au bout d’une sortie. Maniable, il s’amuse à tourner dans les monotraces torturés, même si là, la position est trop penchée sur l’avant. Si s’avère stable sur le plat, en descente, il faut rester prudent. Le peu d’angle de direction associé à une fourche qui ne fonctionne pas, donne un résultat qui vient ternir un tableau sympa. A haute vitesse, le cadre perd de sa superbe, il ondule en entrée de courbe, et la fourche rend grâce. Nous avons peut être poussés le bouchon un peu loin, mais ce HardRock s’y prête, alors..
