Plus performante en utilisation axée chrono pur, cette version carbone est diablement séduisante…
La position est pratiquement identique, car s’ils ont la même géométrie, la potence est plus courte sur le carbone, cela donne encore plus envie d’attaquer. Que vous soyez pilote du dimanche, ou compétiteur, la différence de comportement est immédiate entre les deux machines. Déjà que l’EX 9 dépotait fort, le 9.8 va carrément dans une autre court. iil répond instantanément, avec une force étonnante. Là, il faut choisir son réglage de suspension pour profiter de ces accélérations, car on met à mal le système anti pompage. Il faudra peut être pour les plus méchants, mettre plus de pression… au détriment du confort. Et oui, le cadre carbone est bien plus rigide que l’alu, il suffit de prendre des courbes taquées, pour voir que les trajectoires sont plus précises et incisives. C’est d’autant plus fou, que les deux de fourches à pivots différenciés.
Dans les monotraces très pentues et viroleuses, cette rigidité peut devenir gênante. En effet , la flexibilité de l’alu aide en effet à virer (attention, nous sommes à l’attaque pur et dur). Seulement 120 mm, mais ce VTT de montagne à coup sur, n’a aucun complexe à avoir. Les deux déboulent très forts, ont peut se lâcher sur les sauts, quel qu’ils soient. Mais pour les pilotes aimant leurs aises, et aller là où la pente est extrême, quel dommage que l’on ne puisse rentrer totalement la selle dans son tube. Cela peut être un défaut pour de ces deux Trek. Version positive, la motricité des 2 est équivalente, il suffit d’appuyer pour sentir la roue arrière chercher le grip. Inutile de se mettre sur le bec de selle, l’équilibre est parfait aussi bien dans ce cas, qu’en aérien, lorsque l’on s’envole sur de belles doubles. Notons que les freins Avid Elixir, ont un touché nettement plus fin avec les leviers carbone.
