Moustache Samedi 27/9 Race 5 : Chaud devant !

Du débattement, un diamètre de roues différencié à l’avant et à l’arrière, une sacrée gueule et un moteur Bosch Performance CX : voici le Moustache Samedi 27/9 Race 5. Faites place, car il arrive très fort !

Sportograf
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[Htab][tab title=”PRIX”]4799€[/tab][tab title=”POIDS”]23,30 kg en taille M[/tab][tab title=”DEBATTEMENT”]Déb. av. : 150 mm | Déb. ar. : 145 mm[/tab][tab title=”USAGE”]rando-sport, vallonné, montagne.[/tab][/Htab]

Et de 5 ! Moustache entame déjà sa cinquième saison. La petite marque vosgienne des débuts est aujourd’hui devenue acteur majeur et incontournable du segment des VTT à assistance électrique. Et cela n’est certainement pas un hasard. Si Moustache a su s’imposer face aux leaders, c’est parce que la marque a su se bâtir rapidement une solide réputation grâce à des produits novateurs, performants et à forte image. Ce Samedi 27/9 Race 5 en est l’illustration parfaite. Avec ses 145 mm de débattement arrière, il se destine aux amateurs de sensation fortes, aux enduristes dans l’âme, ou d’une façon plus large à ceux qui recherchent avant tout le plaisir de pilotage… et le confort ! Il conserve ce qui a fait la particularité de la marque, à savoir un diamètre de roues différencié à l’avant et à l’arrière : du 29” devant pour la sécurité, la stabilité et le franchissement et du 27.5” derrière pour la vivacité et la réactivité. Un procédé qui prend tout son sens sur un VTT à assistance électrique ! Le cadre en aluminium utilise les mêmes technologies que ceux de la gamme Trail. Une des “marques de fabrique” de Moustache, ce sont bien sur ces tubes extrudés et hydroformés où la rondeur n’a pas sa place, à l’image du tube diagonal cintré ou encore du tube de selle taillé à la serpe, tel le fuselage d’un avion furtif. A ce sujet, la marque a revu la géométrie de la taille S pour 2016, afin qu’elle convienne mieux aux petits gabarits. Bien vu ! Pour les autres tailles, sachez que la marque alsacienne a tendance à tailler grand. Si comme moi vous êtes entre deux tailles, privilégiez la taille inférieure. Côté suspension arrière, le Race conserve sa suspension arrière à pivot virtuel, munie de la très jolie biellette creuse en aluminium dotée d’un insert en carbone. Ce qui est nouveau, c’est l’amortisseur à air maison, réglable sur deux positions “confort” et “grip”, disposant d’une technologie Grip Control au niveau du piston de rebond, développée par Moustache. Le Samedi 27/9 Race est proposé dans deux versions. Pour le Roc d’Azur, on a porté notre dévolu sur le modèle le plus abordable proposé à 4 799 €. Du méchant avec le moteur Bosch Performance CX, du mignon avec la toute nouvelle fourche RockShox Yari (la petite sœur de la Pike), de l’efficace avec une transmission 10 vitesses avec un dérailleur Sram GX et une cassette en 11-42 dents (passe partout avec le pignon de 14 dents lancé par Moustache), du mordant avec les freins à disque Magura MT4 et du bien vu avec la tige de selle télescopique maison. Ça donne plutôt envie d’attaquer, non ?

Avertisseur sonore conseillé !

Je ne vais pas m’attarder longtemps sur la première partie du parcours du Roc d’Azur, plutôt inintéressante (surtout en VTTAE) tant que l’on n’atteint pas les premiers sentiers ludiques. Alors qu’on “curies” à 25/26 km/h avec les copains, les premiers kilomètres sur le plat sont toutefois l’occasion d’assister à un phénomène assez surprenant, celui de se faire doubler à 40 km/h par des fous furieux d’un âge certain, au guidon de machines débridées pas franchement légales ! Mais bon, ça fait partie du jeu. On se retrouvera bien dans le technique, les gars ! Arrivent les premiers monotraces et je dois avouer que les premiers kilomètres au guidon du Moustache me laissent perplexe, car il faut un certain temps d’adaptation à ce diamètre de roues différencié. Mais une fois en main, la bête se débride. La première descente est l’occasion de voir que j’ai un sacré potentiel entre les jambes (en tout bien tout honneur) ! Avec 150 mm de débattement à l’avant, une roue de 29” et les gènes de la Pike en amortissement, le Moustache passe partout sans broncher. Chaud devant, les gars ! Les petits malins “débridés” du départ sont rapidement rattrapés dans les sections techniques où le Moustache fait la différence. Je peux même me permettre d’inaugurer de nouvelles trajectoires hors piste pour doubler certains pilotes pas franchement à l’aise dans la pente… et ça passe ! D’ailleurs, j’imagine bien que dans le futur, Moustache pourrait très bien proposer de “troquer” la roue avant de 29” par une 27.5+ (le diamètre externe étant pratiquement le même). Là, ça deviendrait carrément un truc de fou avec un gros boudin à l’avant ! La mythique descente du Fournel est l’occasion d’un tirage de bourre d’anthologie avec mon collègue Tom au guidon du Rotwild, en mode spéciale d’enduro. Je vous ai déjà parlé des qualités de l’avant. A l’arrière, il n’y a pas grand-chose à redire. Le grip en courbe est excellent et la suspension encaisse particulièrement bien dès qu’on s’énerve un peu. Pas de doute, le Race 5 est le genre de machine à vous filer la chair de poule en matière de sensations. Et c’est probablement pour cela que Moustache l’a équipé en conséquence niveau freinage… bien vu le gros disque de 200 mm à l’avant ! La cerise sur le gâteau ? C’est qu’il est capable de vous délivrer presque autant de plaisir en montée ! Eh oui, à son guidon les ascensions les plus techniques deviennent un nouveau terrain de jeu où l’on ne recherche pas forcément la facilité, mais où l’on va profiter de la traction, du couple du moteur et du grip pour aller trouver une trajectoire un peu plus originale… ou doubler le copain sur une ligne totalement vierge. C’est grisant ! Ce qui m’a énormément plu au guidon de ce VTT, c’est que malgré ses aptitudes à encaisser, il reste parfaitement maniable et manoeuvrable dans les évolutions plus lentes et sinueuses. En regardant de plus près les mensurations, je comprends mieux pourquoi. Avec seulement 460 mm, le Moustache peut se targuer de faire partie des VTT à assistance électrique à gros débattement aux bases les plus courtes du marché ! Et ça se ressent immédiatement dans le pilotage. Et l’autonomie, dans tout cela ? Les 50 km du Roc Electrique se font sans sourciller avec la batterie 500Wh du Bosch Performance CX. En haut du col du Bougnon (les deux-tiers du parcours), il me restait largement de quoi rentrer jusqu’à la base nature en ayant roulé principalement avec le niveau d’assistance Tour. Mais histoire de tester un peu les modes Sport et Turbo, je finirai la Rando avec une batterie neuve. Et là… je peux vous dire que le Turbo n’est pas à mettre entre toutes les mains… Ça décoiffe !

Caractéristiques

FICHE TECHNIQUE : Tailles : S, M, L – Modèle d’essai : M – Cadre : aluminium – Moteur : Bosch Performance CX – Batterie : Bosch Powerpack 500Wh – Fourche : RockShox Yari RC – Amortisseur : Moustache – Freins : Magura MT4 200/180 mm – Dérailleur arrière : Sram GX – Pédalier : aluminium, pignon 14 dents – Commande : Sram X5 – Cassette : 10 vitesses 11/42 dents – Moyeux : alu CNC – Jantes : Alex MD27 – Pneus : Continental Mountain King Protection 29X2.4 av. & 27.5X2.4 ar. – Potence : alu 50 mm – Cintre : alu DB 760 mm – Tige de selle : télescopique – Selle : Velo – GEOMETRIE Taille : M – Tube supérieur : 611 mm – Tube de selle : 470 mm – Angle de direction : 67,9° – Angle de tube de selle : 73,2° – Bases : 460 mm – Empattement total : 1 175 mm – Hauteur de boîtier : 344 mm – Reach : 420 mm – Stack : 631 mm.

Distributeur : Moustache Bikes, Contact : www.moustachebikes.com

AUTONOMIE [star rating=”4.5″]
CONFORT [star rating=”4.5″]
MANIABILITE [star rating=”4″]
STABILITE [star rating=”4.5″]
PRIX/EQUIPEMENT [star rating=”4″]

[quote] On aime :Compromis maniabilité/stabilité • Descendeur hors pair • Equipement bien pensé

On regrette : RAS.[/quote]