Kona Satori 29 : objectif All Mountain

A l’image de ce Satori, Kona fait prendre de la hauteur au 29 pouces. Nous voilà donc avec un all-mountain doté de 130 mm de débattement.

Agréable

Rapidement les premières côtes le confirment, cette machine est lourde à déplacer (plus de 14 kg avec pédales). C’est d’autant plus dommage que ce Satori ne demande pourtant qu’à grimper. La position et les bases longues apportent stabilité et équilibre aidant à franchir, si les jambes sont là, de beaux passages techniques. Côté rendement ce n’est pas si mal et les roues Easton Vice assurent correctement leur rôle. L’axe de 142×12 aide à unifier le triangle arrière qui ne présente pas de problème de rigidité et une fois les suspensions verrouillées, le Satori n’est pas si mal en relance en plus d’être parfait au train, associant le confort et la motricité. La suspension est parfaitement gérée par l’amortisseur RP2 qui offre une véritable fermeté aidant surtout à éviter que l’arrière ne s’affaisse dans les coups de cul les plus raides. Même désactivé, on ne perçoit aucun effet dans la tension de la chaîne au pédalage.

L’avant est presque trop haut malgré une potence plongeante. Le poste de pilotage apporte une bonne ergonomie avec son cintre bien large en 710 mm, mais ne parvient pas à gommer le flou de la partie avant du vélo. Plus la potence en elle-même que la douille de direction, c’est un moindre mal ! En effet remplacée par une potence Control Tech ultra-rigide, le pilotage regagne en précision partout. Dommage parce qu’à côté de ça, la nouvelle RockShox Revelation est une petite merveille avec sa molette bleue de gestion de la compression.
Bilan : un léger manque de rigidité de l’avant du cadre qui empêche d’apprécier pleinement les descentes, mais un Satori qui reste globalement un vélo agréable à utiliser, surtout lorsqu’on est en forme, pour de belles sorties plaisirs entre potes.