Petit à petit, Haibike fait son chemin en France. A défaut d’une grande originalité, la qualité des VTT y est pour beaucoup, tant en finition, qu’en rapport prix/équipement. Ce tout suspendu en aluminium de 100 mm de débat’est adapté à la course cross country, mais aussi au marathon.
Polyvalent !
Durant les deux mois qu’il a passé à la rédaction, l’unanimité a été de mettre en avant une superbe polyvalence. Docile dès les premiers coups de pédales, il n’a surpris personne dans ses réactions sur le terrain. La maniabilité est diabolique, le cadre de dimension compacte autorise beaucoup l’improvisation dans les monotraces viroleux. Le guidon semi relevé y est aussi pour quelque chose, merci à Haibike d’avoir pensé à ceux qui aime le pilotage. Les suspensions Fox travaillent à merveille, et même si l’on ne retrouve pas le confort d’un 120 mm, on peut rouler dans la caillasse sans prendre de précautions. Les accélérations ne sont jamais assez bonnes pour un pilote pur crosseur, habitué au semi rigide avec blocage de fourche, mais ce RaceStar déménage comme une balle sous les coups de mollets, avec parfois les pieds qui viennent taper dans les haubans. C’est un réel panard à relancer entre deux virages, et là, le blocage génial au guidon de la fourche peut sembler nécessaire pour les plus teigneux.
Les montées se font assis, car on perd un peu la motricité si l’on se met en danseuse. Profitons de l’accroche du pneu dans le sol, pour oser des lignes autres que les potes de rando, ça passe. Version haut-bas, il ne faut pas une minute pour avoir confiance, et se lâcher. Le Haibike déménage aussi bien en vitesse pure, que sur les gros appuis en courbes, où l’on adopte une position digne d’un 4X. Sur les sauts même s’il n’est pas fait pour ça, , il encaisse sans broncher, et reste en ligne en réception. Et si vous êtes un peu au dessus de vos pompes, le disque avant de 180 mm made in Magura Louise, vous stoppera net. Coup de cœur de ce début d’année, le RaceStar est le type même de VTT près à tout, et seulement avec 100 mm.
