Dt Swiss propose pour 2010 une nouveauté dans sa gamme de roues, la Tricon. Première roue Tubeless du fabricant, équipée qui plus est d’un moyeu révolutionnaire en trois parties, la Tricon va faire parler d’elle et en attendant, c’est nous qui allons vous en parler.
Vient ensuite le moyeu à proprement parler. Le moyeu Tricon a été conçu en trois parties distinctes, d’où l’apellation. Le corps et les flasques sont séparés, il s’agit là de pièces différentes et non d’un corps monobloc comme la plupart des autres mouyeux du marché actuel. Les flasques sont rapportées sur le corps, vissées, de manière à affranchir les roulements qui sont dans le corps de toute les tensions de rayons. Les corps »normaux» subissent des tensions latérales au niveau des flasques qui sont retransmisent sur les roulements qui travaillent ainsi hors de leur axe. Avec ces flasques séparées, les tensions sont identiques mais les roulements du corps ne sont en aucun cas altérés car non solidaires des flasques. Cela veut dire moins d’usure et plus de fluidité de roulement pour le pilote.
Tricon : trois pôles techniques pour une seule roue
Si l’on regarde la forme du moyeu Tricon, on voit clairement trois têtes. Outre l’allusion aux trois élements d’une roue (cerceau, moyeu, rayons), cette forme spécifique permet de monter un rayonnage particulier. En étant attentif, on voit qu’il y a un rayon radial suivi de deux croisés et ainsi de suite pour pouvoir combiner l’efficacité en rigidité du rayon radial avec celle en transmission-souplesse d’un rayon croisé. On trouve en général sur les autres roues soit un rayonnage radial, soit croisé, donc soit très raide, soit très souple. Ce choix de la part de DT Swiss permet de se rapprocher de la roue parfaite en alliant les deux types de rayonnage. Deux rayons différents sont également utilisés : côté roue libre, on trouve des New Aero plat plus larges que l’Aerolight que l’on trouve du côté opposé, ce qui évite la déformation latérale à l’effort. Inspiré d’un 240 S, le moyeu Tricon a été largement amélioré au niveau du corps de moyeu et du mécanisme interne. Les rayons sont en tirage droit (vissés des deux côtés) pour ajuster les tensions au mieux.
La XM 1550 affiche un poids de…1550 g la paire, ( 1450 g pour la RR 1450, la version route) tout à fait raisonnable pour son utilisation polyvalente. Pour l’instant, il n’est pas prévu de décliner cette petite merveille sur d’autres modèles (carbone pourquoi pas ?) mais il y a fort à parier que l’année sera riche en roues DT, surtout que, proposées à 899 € ( 950 € pour la version RR 1450 route), elles devraient rapidement s’imposer dans le milleu trusté par d’autres marques bien connues. Proposées en axe de 9 et 15 mm pour l’instant, elles devraient aborder le 20 mm d’ici peu, avec une fixation Centerlock (adaptable en 6 trous avec adaptateur). A essayer pour les adopter !
