1780 grammes pour un cadre tout suspendu de 145 mm de débattement, comme argument massue, difficile de faire mieux. En effet, ce cadre MSC Zion carbone est l’un des plus légers du marché. Pas convaincu ?
Des réglages pointus
Peut-être qu’un jour nous aurons des dérailleurs MSC avant arrière, puisque à part la selle, tout le reste vient de ce petit coin d’Espagne. L’équipement convient aussi bien pour le cross country, que la descente marathon, et saluons cette tige de selle télescopique greffée sur ce cadre, qui alourdit certes de 300 g le Zion, mais qui apporte une vraie sécurité dans les passages pentus. Le réglage des suspensions avant et arrière ne posent aucun souci, c’est bon de le signaler. Tous le monde n’a ou ne veut se prendre pour un expert des réglages, même s’il faut veiller à bien respecter le seuil d’enfoncement préconisé. Quelques psi ou millibars de plus ou moins, et le VTT se transfigure en usine à yoyo, ou en bois de bois. Prenez donc un peu le temps pour les régler correctement, et apprécier ensuite les capacités de roulages de ces deux super montures. Dans un premier temps, le MSC a été testé en version 127 mm arrière, d’abord seul, puis avec son compagnon de roulage. Ce vélo est tellement abouti, efficace partout, que nous en avons oublié de le passer en 147 mm. Pourquoi ? Même en descente nous n’en avons pas ressenti le besoin.
Les suspensions du Zion avalent absolument tous les reliefs du terrain. Nous ne tarissons pas d’éloges mérités pour cette fourche Fox et son système Fit. On se plaît à la regarder travailler en roulant, enfin faites gaffe quand même ! L’arrière et son système multi pivots bien connu sous d’autres marques fait ici merveille, grâce un des points d’articulation très bien placés. Là où d’autres, sur des chocs, style ornières transversales, rondins, absorbent puis se figent après le chocs, le MSC continu comme s’il ne se passait rien, la suspension ne s’arrête jamais. Côté position, On est plus allongé, avec des appuis un peu différents, mais la suspension arrière compense ce verrouillage tellement elle est scotchée au sol. La rigidité des deux cadres est bonne, même si en statique le MSC bouge de l’arrière, sur le terrain, on ne ressent pas de flou.
Si le MSC est confortable ol est aussi plus plus long, un peu moins maniable, mais possède des suspensions plus haut de gamme. Rigoureux en montée et doté de rendement à faire pâlir un crosseur rigide, on peut l’ emmener sur tous les terrains de la planète, il sait tout faire !
