Planète Cyclisme 85

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La nouvelle année, c’est le moment des bonnes résolutions ! Quelles sont les tiennes ?
– Ah ! Elles se font plutôt à la rentrée de septembre. Mais si janvier permet de se rattraper, je dirais qu’on met une dent de plus pour mieux tracer la route. – En parlant de tracer, on a déjà vu quelques équipes bien en jambes pendant les training camps.
-Tu veux parler des Bahrain-Merida deVincenzo Nibali et de Rohan Dennis ?
– Il faut dire que les mecs sont boostés par l’arrivée de l’Austalien, le cham- pion du monde du contre-la-montre. Ça te change la vie.
– C’est costaud avec McLaren qui prend 50% de Bahrain-Merida ! On sent que ça change de vitesse.
– Curieux paradoxe quand même ! Le jour où Sky annonçait la fin de son contrat à l’issue de la saison 2019 avec l’équipe, le groupe anglais McLaren débarquait chez Bahrain. Un joli pied de nez à Team Sky.
– Dave Brailsford,le manager deTeam Sky,va peut-être galérer pour retrou- ver un sponsor ! Il lui faut au bas mot 30 millions sur la table !
– Je crois plutôt que son téléphone va vite sonner. La Chine n’a pas le Cri- térium de Shanghai chaque année pour faire uniquement la promo du riz cantonnais.
-Tu verrais bien un gros groupe chinois reprendreTeam Sky ? -IlsrêventduWorldTour.C’estl’occasiond’avoiruneéquipecléenmain,la meilleure du monde pour quelques Livres rouges, sans rester sur la place Tian’anmen. Plutôt que de se prendre la tête à monter une équipe du sol au plafond, en passant par la case Continental, ils auraient le package et l’ascen- seur du premier coup.
– En tout cas, quoi qu’on en dise, c’est le début de la fin du Team Sky sous cette forme, avec Sir Brailsford.
– Dave est bon prince ! Au cas où un coureur ne trouve pas de nouvelle équipe,Team Sky s’engage à le payer en totalité sur l’année 2020. Les mecs ne seront pas à la rue.
– Smart le Dave. Mais je pense qu’il y aura peu de coureurs sur le carreau au cas où l’affaire tournerait mal.Team Sky, c’est quasiment un roster d’une dou- zaine de leaders. Les domestiques sont même des premières cartouches pour un paquet d’équipes.
– Sinon, tu as crapahuté chez qui d’autre ?
– Bahrain-Merida ! Nous étions sur l’île de Hvar en Croatie, un p’tit endroit paradisiaque à une heure de Split sur la côte dalmate.
– Ah, mais c’est le Saint-Tropez de la Croatie ou l’île de la lavande si tu préfères. – Ouais, enfin en décembre, c’était plutôt Belle-Île-en-Mer par moments. J’ai surtout vu des mecs affûtés et un Nibali qui nous raconte pourquoi il va dou- blerGiroetTourdeFrance.
– Quoi d’autre en reportage ?
– ag2r La Mondiale ! Sur les skis en Oisans, dans la charmante station deVau- jany. À 2.000 mètres d’altitude, tu fais le plein de globules rouges. Des mecs comme Bardet,Vuillermoz sont pas mal en fond. Même Oliver Naesen a mis les spatules.
– On a également Lotto-Soudal chez Rafaël Nadal à Mallorca en prépa. – On est vraiment“InsidersWorldTour”sur ces training camps.Que du lourd mon pote.
– La old school n’est pas oubliée. Quelques coups de fil aux anciens qui racontent leur propre histoire avec le Maillot Jaune. On a retrouvé par exem- ple George Groussard à Fougères en Ile-et-Vilaine.
– Comme dirait l’autre, avec ces 100 ans de maillots jaune : « Ceci ne nous rajeunit pas. »
-Tout à fait mon cherThierry ! Mais regarde devant malheureux ! Next ! Et que la route soit bonne pour tous en 2019.

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