La marque spécialisée dans le sport pour tous nous livre une nouvelle mouture de son 140 mm. Sa nouvelle géométrie suffira-t-elle à combler ses lacunes passées ?
Une nouvelle géométrie
Coté amortisseur, l’Ario RL est »monté» juste, d’où des frictions importantes durant les premières sorties, mais surtout, on retrouve une grande difficulté à pouvoir trouver le bon réglage. On a alors du mal à trouver le juste compromis confort/utilisation de tout le débattement, sans parler du rendement… tout comme sur le précédent modèle. Quel dommage que la marque n’ait pas jugé bon de se pencher sur le problème de la suspension arrière… Heureusement la motricité est relativement bonne, on sent bien la roue arrière vouloir chercher le dur.
En selle, la position de pilotage est un bon compromis entre balade et recherche de vitesse, et l’on apprécie les bagues de réglage en hauteur de la potence. Si l’on a choisi l’option rendement du réglage d’amortisseur, le Scrapper Ride répond bien, mais c’est au détriment du confort : ça tabasse sévère, un comble pour un 140 mm. Préférant la motricité et le confort, nous avons opté pour moins de rendement, quitte à avoir un pompage prononcé. Avec 30% d’enfoncement, le compromis est trouvé et les 140 mm enfin utilisables. Reste que le vélo les avale alors un peu vite.
Par contre sa nouvelle géométrie qui favorise un l’angle plus couché de la fourche, 68°, permet enfin de se lâcher en descente. On peut attaquer sévère, même si le cadre n’est pas très rigide. L’arrière donne l’impression de vouloir rattraper la roue avant, cela n’est que plus fun dans la glisse, mais pas très réglo. Dans cet exercice, on regrette le choix limité à deux tailles de cadre, sachant qu’un 43 cm, le plus petit, taille déjà grand. C’est handicapant si l’on aime les monotraces bien techniques. Le vélo manque de répondant et son sloping trop peu prononcé ne favorise pas une manipulation aisée. C’est d’autant plus vrai que le cintre n’aide pas non plus, vu sa forme pour le moins bizarre.
On le voit, ce Go Sport Scrapper Ride 2.1 a évolué sur un point, sa géométrie. C’est déjà un bon point puisque désormais, on a fini d’avoir peur à son guidon. Reste sa suspension arrière qui reste loin des standards modernes.
