Cube Fritzz The One : un Cube au carré

Facile dans le pentu, le Cube Fritzz se met en quatre pour apporter du fun sur des parcours variés, avec un rendement qui entretient le moral.

S’installer au large guidon de ce Cube, c’est être dans l’ambiance immédiatement. Pas de course marathon au programme ou alors «just for fun». Non, ce vélo est conçu pour de la «vraie» montagne. Dans un premier temps, c’est vers quelques pistes secrètes de descente de notre région que nous allons rouler. Secrètes car un sublime spot a été rasé le mois dernier, trop près d’un chemin… pas fréquenté. Si le réglage de la suspension avant est aisé, l’arrière, au premier abord, l’est aussi mais au fur et à mesure que l’on attaque, on a du mal à trouver le compromis entre confort, rendement, et utilisation complète du débattement. On sent la suspension se freiner en milieu de course. Il n’empêche que mettre du gaz en descente est un grand moment : ce Cube est très rassurant tant dans les pierriers que dans les courbes prises à bloc pour se lâcher. Pas de reconnaissances, on y va franco. La fourche absorbe littéralement tout.

Ce Cube est rassurant

La grande rigidité de cet avant en 1.5 et de l’arrière avec un axe de 12 mm rend les trajectoires très précises. Les freinages sont très violents, il faut vraiment des pneus à gomme tendre pour avoir du feeling. Les 14 kg ne sont pas un handicap pour rouler à un rythme relax mais ne cherchez pas à ramasser un 140 mm affûté, la partie est perdue d’avance. Qui dit «vélo de montagne» ne dit pas forcément «remonte-pente». Grimper aurait pu être un bon moment. Seulement, Cube a oublié qu’une cassette de 34 dents était souvent très utile dans les cas extrêmes ou simplement pour un coup de pompe. Evitez la position 100 mm : si elle évite le retournement, le rendement en prend un coup. Ce Fritzz est à coup sûr un vrai vélo de montagne, fiable et rassurant.