La marque allemande distribuée dans toute l’Europe par l’intermédiaire d’internet, ne fait jamais dans la dentelle, avec un rapport qualité/prix de haut vol.
En selle, le gabarit est plus imposant, et le son guidon adopte enfin une largeur convenable. La rigidité latérale du cadre est très bonne, la première prise en main s’est faite sur une petite piste de descente dans la région parisienne, avec des courbes rapides en gros appuis. Le Canyon ne bronche pas, sa trajectoire est celle que vous lui avez dictée, rassurant, aidé par un train de pneus différentiés Schwalbe performant. Le freinage confié à des Avid Juicy 3, avec un disque de 180 mm à l’avant, stoppent bien, tant qu’ils ne chauffent pas, et la fourche Rock Shox Reba SL absorbe presque tout sans broncher. VTT très neutre dans son équilibre et comportement, il sait être nerveux dès que le terrain se dégage. Les accélérations sont vigoureuses, et le Lapierre a du mal à suivre, trimballant il est vrai, 1 kilo de plus.
Assez confortable
Ce Grand Canyon AL 6.0 n’est pas le tape-cul que laissait entendre les bases de sections balèzes. Les chocs sont bien répartis dans le cadre, et la colonne vertébrale du pilote ne ressent pas trop petites et moyennes vibrations. Sur les gros chocs, l’AL ne se désunit, preuve que le cadre absorbe les chocs. Dommage que la selle soit a proscrire, même pour votre serviteur qui passe des milliers d’heures par an sur un VTT. Ce vélo possède un grand empattement, cela va obliger le pilote à le forcer dans les petits chemins tortueux si l’on veut garder le contact avec ce Lapierre amusant. Heureusement, le grand guidon aide à piloter proprement ce VTT qui a du mal à sauter au dessus des troncs et autres obstacles.
