Les allergies de printemps

Sportifs, attention au coup de moins bien !

Les séances d’entraînement doivent être programmées tôt le matin ou en fin de journée

Outre la gêne respiratoire, les allergies occasionnent un état de fatigue qui peut être sévère, occasionnant une baisse des performances. En effet, les symptômes liés aux allergies de printemps (nez bouché ou qui coule…) nuisent à la bonne qualité du sommeil et, par répercussion, à la récupération. D’autant que le pollen se propage partout. Ainsi, lorsque l’on est à l’extérieur au milieu des pollens, habits et cheveux sont contaminés. C’est la raison pour laquelle il est recommandé de se laver les cheveux le soir afin de ne pas dormir dans un nid de pollens. Il faut aussi penser à bien aérer les vêtements portés. Enfin, pour ceux qui habitent en pavillon, il est recommandé de ne pas faire sécher son linge à l’extérieur, en particulier les draps de lit.Au niveau de l’entraînement, il est conseillé d’aller rouler tôt le matin ou en soirée, périodes où le pollen est le moins présent dans l’air, voire après une bonne averse qui l’aura plaqué au sol. Par ailleurs, si vous en avez la possibilité, partez vous entraîner en montagne, à mille mètres d’altitude minimum, ou en bord de mer, zones où les pollens se font plus rares. Bien sûr, on évitera les entraînements en intensité les jours où la gêne est maximale. Cela ne fera qu’épuiser l’organisme qui aura du mal à récupérer. Consulter régulièrement le calendrier des pollens, disponible sur le site www.pollens.fr/les-bulletins/bulletin-allergo-pollinique.php, permettra également d’organiser les sessions d’entraînement en fonction du type de pollen présent dans l’air. De plus, en ayant connaissance de l’arrivée des différents allergènes, le sportif pourra mettre en place un traitement préventif avant que l’allergie ne se déclare. Car, à ce moment-là, il est trop tard. En ce qui concerne les traitements préventifs, il est important d’alerter le médecin traitant si vous participez régulièrement à des compétitions, de nombreux antistaminiques étant inscrits sur la liste des produits dopants ! Enfin, il est aussi possible de se faire désensibiliser. Mais le traitement, qui consiste à administrer des doses croissantes de l’allergène en cause dure de trois à cinq ans. Il n’est à prescrire que lorsque la gêne est intense et durable sur plusieurs semaines.