Publi-communiqué
Championne du monde 2016 des Enduro World Series, Cécile Ravanel, qui roule en Hutchinson Toro, nous explique les choix de pneumatiques qui l’ont sacrée cette année. Elle nous livre ses secrets de montage, les pressions et les différentes options offertes par le service course Hutchinson.
Comment se passent vos échanges avec le service course Hutchinson ?
Cécile Ravanel: Je vois principalement avec eux pour les éventuels changements de pneus par rapport aux différentes gommes mises à ma disposition, selon les courses que je fais. On travaille aussi sur de nouveaux modèles qui seront développés à partir du feedback sur les courses; mais je ne peux pas en dire plus !
Quels sont vos critères de choix ?
Cécile Ravanel : L’accroche latérale pour le pneu avant bien sûr, la section aussi à son importance ; je choisis toujours du 2,35 devant afin d’avoir du ballon. Pour l’arrière, cela dépend du circuit : si c’est en mode rallye avec beaucoup de liaisons sur goudron, je choisirai de privilégier le rendement avec un Toro en 2,25, toujours avec une carcasse double pli pour le renfort. A l’avant, j’aime beaucoup le Toro en 2,35 qui me procure à la fois stabilité, accroche et sécurité.
Vous arrive-t-il de changer de modèle ou roulez-vous toujours avec le même ?
Cécile Ravanel : A l’entraînement, je roule avec des Taipan et sur des formats de course comme la Thuile où il y a beaucoup de remontées mécaniques et où c’est vraiment pentu et cassant, je monte des gros Toro en 2,35, même à l’arrière. Je préfère privilégier la sécurité avec de gros pneus, même si c’est plus difficile à rouler en terme de rendement, mais s’il n’y a pas de longues liaisons ou montées, c’est le choix de la raison.
Ces choix sont importants à votre niveau ?
Cécile Ravanel : Oui, bien sûr. Mon vélo n’est pas parmi les plus légers, mais avec ce type de pneus, je ne me pose pas la question de savoir si j’assure ma ligne en prenant plus long ou si je peux tirer au plus court : avec les Toro, ça passe en toute sécurité à tous les coups.
Vous arrive-t-il de changer de monte sur une même course ?
Cécile Ravanel : oui, selon les courses, on peut avoir jusqu’à sept spéciales dans la même journée et sur les dernières, on est moins frais! Ajoutez à cela le passage des 300 amateurs qui roulent avec nous, ce qui donne un terrain plus cassant, avec des pierres roulantes partout, qui n’a plus rien à voir avec celui des reconnaissances. Donc, oui, j’ai déjà changé pour mettre plus gros derrière, comme à Whistler où je suis passée en zone d’assistance pour monter un 2,35 à l’arrière, vu l’état du terrain.
Côté pressions, quelles sont vos préférences ?
Cécile Ravanel : Je reste souvent sur les mêmes pressions, sauf en cas de changement de section bien sûr. Quand je roule avec un Toro 2,35, je mets 1,6 bar à l’avant et 1,7 ; si je suis en petite section (2,25), je mets 1,9 derrière.
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